lundi 15 juillet 2024

Le souvrétois Raymond Sibille dit "El Tcha" , un frappeur et un livreur d'une puissance extraordinaire... ©

Raymond Sibille(1) est né à Courcelles, le dimanche 8 mai 1938.

Raymond Sibille - Archives P. Sibille ©

Raymond Sibille fait partie d'une fratrie de 5 enfants dont une fille prénommée Marie-Louise

Malheureusement, nous ne possédons pas de renseignements concernant l' enfance et l'adolescence de Raymond Sibille.

Par contre, nous savons qu'il avait suivi une formation de tourneur, profession renseignée sur la liste électorale établie pour les élections 1974-1976 .

Cette même liste nous indique les nom et prénom de son épouse. Il s'agit de Maryvonne Meurée, fleuriste. Elle faisait commerce de fleurs dans l'ancienne boutique de ses parents. Ces derniers tenaient un petit magasin de peinture et d'articles de décoration près du cimetière de Souvret, rue de la Libération, n°21.

Deux enfants naîtront de leur union, Laurent et Anne-France.

En 1956, l'équipe "Souvret Avenir" voit le jour. Son ballodrome se situe face à la "Maison du Peuple" et son local se trouve dans la dite-"Maison du Peuple".

Le line-up de la nouvelle équipe se compose d'Élomir Cambier,  Oscar Copois, Arthur Glinne, Freddy Massart, Camille Pistello et Dubois.

Dès sa première saison en Fédération Sportive Ouvrière de Balle Pelote (FSOBP) - Bassin de Charleroi - Division 1A, "Souvret Avenir" remporte le titre devançant au classement Montigny-le-Tilleul.

Le nom de Raymond Sibille, comme faisant partie de l'équipe de "Souvret Avenir", apparaît pour la première fois dans la presse en 1957 à l'occasion d'une lutte opposant "Farciennes-Entente" à "Souvret Avenir" en Promotion (1). Cependant en 1957, le jeune Raymond ne jouera que quelques luttes car, il est appelé sous les drapeaux pour servir sa Patrie.

Démobilisé, Raymond Sibille réintègre "Souvret Avenir" en 1958. Cette année-là, l'équipe est redoutable avec Raymond qui occupe brillamment  la place de "petit-milieu". L’équipe décrochera le 1er prix au Championnat régional mais, échoue en final du Championnat de Belgique de Pelote Ouvrière face à  Bouvy-Centre (15-13 à l'aller et 15-5 au retour).

 Dans un article consacré à cette lutte par le journal "Indépendance"(2) , on peut lire ceci : "Dans la lutte décisive, la formation de Bouvy-Centre a pris le meilleur sur  son rival, "Souvret Avenir"... Les Louviérois, ainsi qu'au cours de la première confrontation, émergèrent grâce à leur régularité à la frappe, mais, également grâce à la baisse de régime des Souvrétois Sibille et Pistello, qui fautèrent, le premier au rechas et le second à la livrée..."

En 1959, Raymond Sibille quitte "Souvret Avenir" pour intégrer l'équipe de "Gilly-Centre". Il y rejoint Pol Hamaide, un souvrétois arrivé dans l'équipe l'année précédente. 

1966 - Gilly Centre champion de 2ème division - Archives P. Sibille ©

Raymond restera à Gilly jusqu'en 1972. Il remportera deux titres de champion de Belgique en Division I Nationale avec Gilly.

1967 - Gilly Centre vainqueur toutes catégories - Archives P. Sibille ©

En 1970, on peut lire à son sujet dans "Les Cahiers du Jeu de Balle" : 

"Raymond Sybille[sic] - 32 ans Une force tranquille de la nature. Frappeur et livreur d'une puissance extraordinaire. Sa forme est quelque peu versatile mais, dans ses bons jours qui sont tout de même nombreux, Sybille[sic] est capable de jouer vingt jeux sans faire une chasse. Joueur infatigable en forme normale, aussi bien à la livrée qu'au rechas. La saison dernière sur la place des Martyrs à Gosselies, on a pu le voir, sans vent, livrer sept balles consécutives sur le même jeu sans quitter le tamis, en plein fond, dont les deux dernières entre les perches. Pour en faire autant sans reprendre haleine il faut être d'une solidité et d'une résistance extraordinaire. Joueur en pleine force de l'âge et qui, jusqu'ici, n'a cessé de s'améliorer".

1969 - Gilly Centre champion de Belgique et vainqueur de la Coupe de Belgique - Archives P. Sibille ©



Par la suite, il quitte "Gilly Centre" et intègre l'équipe de Saint-Servais (Faubourg Nord-Ouest de Namur).

En 1975, il revient jouer à Souvret en rejoignant "Souvret Espoir".  Ses équipiers ont pour nom : Carmelo Barilla,  Christian Meurée, Michel et Guy Fontaine.

1975 - Souvret Espoir -  Archives P. Sibille ©

A cette époque, "Souvret Espoir" évolue en Nationale III - Hainaut.

Mais 1978, c'est l'année de l'apothéose pour "Souvret Espoir". En effet, l'équipe remporte le "Grand Prix du 15 Août" à Charleroi-Sud.

Ce jour-là, "Souvret Espoir" rencontre les équipes de Lodelinsart et de Montigny Pelote. Dans un premier temps, Raymond et ses équipiers écrasent brillamment l'équipe lodinsartoise par le score 7-2.

1978 - Souvret Espoir vainqueur du Grand Prix du 15 août à Charleroi-Sud - Archives P. Sibille ©

Cependant, la lutte  contre Montigny Pelote sera plus âpre et se terminera sur le score de 7-6. Mais, le "Grand Prix du 15 Août" sera pour l'équipe souvrétoise.

A l'instar de nombreux pelotari, Raymond Sibille a également joué au football à Souvret mais, dans quelle équipe, à quel poste ???

Lors du carnaval de Souvret, il revêt le costume de gille et défile avec la société de lanceurs d'oranges, "Les Infatigables" dans les rues de Souvret.

Mais, Raymond Sibille s'adonne également au dessin artistique. Ce qui lui valut, ainsi qu'à d'autres artistes souvrétois, d'être sollicité par l'auteur Jean-Baptiste Marcelle pour illustrer son livre "Mon vieux Souvret" édité par le Centre culturel de Souvret(4)

Collection Luc Heuchon


Dessins extraits du livre "Mon Vieux Souvret"

Malgré diverses recherches, si la date de son décès n'est pas connue de l'auteur de l'article(5). Cependant, on peut penser que Raymond Sibille est décédé en 1994. Deux "Challenge Raymond Sibille" eurent lieu en sa mémoire en 1995 et 1996[sic].

Par contre, la cause de son décès est connue. Raymond Sibille est mort suite à un accident de la route survenu en période hivernale alors qu'il était en déplacement professionnel dans les Ardennes .

Pour conclure, je tiens adresser mes remerciements à Madame Renée Vigneron, à son fils Pierre Sibille, à Madame et Monsieur André Petit et à Monsieur Christian Meurée pour l'aide apportée.

Notes

(1) On trouve parfois le nom de famille de Raymond orthographié avec un "Y". C'est une erreur.

(2) Suite à la défection de 12 équipes de la FSOBP - section de Charleroi, l’appellation des catégories seront revues d'où, la dénomination "Promotion".

(3) Tiré du livre écrit par  Pierre Sibille consacré à  la balle pelote dans l'Entité de Courcelles.

(4) Centre culturel de Souvret :  présidé par Lucien Delbèque, conseiller communal  libéral. Lucien Delbèque était né à Souvret, le 14/02/1926 et décédé à Charleroi, le 02/03/2011.

(5) La veuve de Raymond Sibille est toujours vivante. Elle et ses enfants habitent actuellement à Fontaine-l'Evêque. Malgré mes nombreuses recherches et contacts, je n'ai pu les contacter.  

Sources biographiques

Anciaux, Pol

Du tamis 'squ'al mouche

. - Charleroi : El Bourdon, 2002

. - 253 p. : ill.

. - Raymond Sibille : pp. 59, 76-77 : ill.

Mahau, H. - F. Hubert - P. Anciaux

Les Cahiers du Jeu de Balle [Revue] 

Sibille, Pierre

Archives personnelles

Sibille, Pierre

Un siècle de balle pelote à Courcelles, Trazegnies, Souvret et Gouy-lez-Piéton : 1920-2020 / préface de Benoît Goffin

.-  Trazegnies : Fabrice Houze, 2022

. - 2 tomes (224, 193 p.) : ill. 

. - Raymond Sibille : Tome 1 : pp. 137, 139, 143-145

. - Raymond Sibille : Tome 2 : pp. 42 : ill., 46, 51 : ill.,        57-59

Auteur : Luc Heuchon©

Contact : alain.luc.richir.heuchon@gmail.com

Reproduction partielle autorisée à condition de citer la source. Pour documents illustrant l'article, les autorisations d'utilisation sont à demander à Monsieur Pierre Sibille.

mercredi 20 mars 2024

René Rapin, un metteur en scène et comédien au service du théâtre dialectal...


René Rapin a vu le jour au Quartier du Roctiau, chaussée de Châtelineau à Montignies-sur-Sambre le vendredi 28 mars 1926.
Photo extraite de la revue "Cocorico"
Nous ne savons pas grand chose de son enfance et de son adolescence...
 
A l'âge de cinq ans, René Rapin habite à Marchienne Docherie où, il va fréquemment, avec sa grand-mère maternelle, au cinéma et assisté aux représentations théâtrales  présentées à la Maison du Peuple du coin.

Nous savons qu'il a fait des études d'électricien et est entré aux Usines Hanrez à Monceau-sur-Sambre en 1942.

Concernant sa vie privée, René Rapin pratiqua la natation et fut membre  de "L’Hippocampe Club" situé au Lido à Courcelles.
Le Lido - Bassin de natation ©Carte postale Nells
Sa première vraie mise en scène est une revue musicale intitulée "Zig-zag" qui sera jouée au Lido le 25 décembre 1942 par les membres du club de natation. Il montera encore deux revues à Courcelles en 1943 et 1944. Ce qui laisse supposer qu'il résidait à Courcelles à l’époque. 
 
En 1944, René Rapin rejoint la troupe de théâtre "La Fraternité" (1) se produisant à la Maison du Peuple de Trazegnies. Il semble y être rester 12 ans.
 
Le cercle dramatique "La Fraternité" vers 1950 [SIC]
Ensuite, il intègre la troupe de théâtre "Le Lys rouge" de Souvret(2) pour s'occuper de la régie en remplacement d'Angélus Cabilliau qui était également gérant de la Maison du Peuple de la localité.
 
C'est d'ailleurs dans une salle de la Maison du Peuple qu'ont lieu  les représentations théâtrales. 
 
Par la suite,  la troupe changea de nom et s’appela "Le Théâtre d’Essai et de Culture de Souvret".
La Maison du Peuple de Souvret était située située à droite de l'image après une partie de l'école communale se trouvant après le mur de clôture.
A l'époque, René Rapin réside à Souvret et exerce le métier d'électricien à la R.T.T. et installe les postes téléphoniques chez les souvrétois. Il  est alors marié à Liliane Tielemans, préparatrice en pharmacie. Le 25 mai 1951, Liliane donne naissance à une fille prénommée Christine.
 
La consultation de la liste des électeurs dressée pour les élections de 1974-1976 nous indique que le couple
habitait au numéro 109 de la rue de la Baille.
 
Dans les faits, le couple cohabite avec les parents de Liliane,  Joseph Tielemans et Louisa Dufrenne.
 
Maintenant, donnons la parole à Monsieur Gérard Demil qui, dans sa jeunesse,  a bien connu René Rapin, ami de ses parents. Ce dernier se souvient que les pièces jouées par "Le  Lys rouge" faisaient salle comble les jours de représentation. 

Lui-même tint le rôle du gamin dans différentes pièces.
Mais, son rôle le plus marquant est celui du gamin rentrant de l'école cartable au dos demandant à sa mère le menu du repas du soir et qui lui répond "del Gate". 
 
Ce qui lui fait dire "Co toudi del gade...", titre de la scénette.
 
Cette scénette, écrite et interprétée par René Rapin, faisait un tabac pendant l'entracte. En effet, cette scénette ne demandant qu'une table et une chaise comme décor, faisait le bonheur des spectateurs qui n'avaient pas trouvé de place dans le café de la Maison du Peuple pour se désaltérer.
 
René Rapin ne manquait pas d'humour. Un jour, il s'est mis à bégayer en interprétant cet intermède. Les spectateurs présents s'inquiétèrent de la chose. Ils  furent soulagés quand, ils s'aperçurent que René Rapin leur avait fait une farce.

René Rapin est déjà un metteur en scène connu et reconnu dans le monde théâtral dialectal. Homme affable dans la vie courante, il est un metteur en scène exigeant qui reproche le trop grand amateurisme des metteurs en scène, dramaturges et acteurs de la scène dialectale.
 
C'est d'ailleurs le sujet de la conférence "La Crise du théâtre dialectal wallon : causes et remèdes" qu'il donne à Haine-Saint-Pierre à l'occasion des 50 ans  du Cercle Théâtral "L'Excelsior" (3) en 1973.
 
Pour nous faire une petite idée de ce qui c'est dit pendant cette conférence, prenons-en au hasard quelques passages :
- "Car, cette crise que traverse notre Théâtre Dialectal n'est pas née d'hier. Il y a longtemps que d'autres que moi la prévoyaient. En effet, je n'étais pas le seul à lancer un cri d'alarme, il y a 15 ans.... Et, aujourd'hui, la carcasse  pourrie recouverte de promesses..., ce que fut le bâtiment "Théâtre dialectal" va par le fond. Les compagnies wallonnes, les responsables, les auteurs n'ont pas répondu à notre appel... aujourd’hui, grâce à eux, notre théâtre est enfoncé jusqu'au cou dans l'ornière de la médiocrité.... Les mots ont leur sinistre valeur."

Le moins que l'on puisse dire, c'est que René Rapin n'y va pas de main morte.
 
En 1974, le trazegnien Léon Deltenre (4)  est désigné pour créer et animer le Foyer culturel régional de Trazegnies. Dans la foulée, il crée  une compagnie théâtrale semi-professionnelle "Le Connétable".

René Rapin, qui a suivi les cours d'animateur théâtral organisé par la Province du Hainaut en même temps que Léon Deltenre, fera partie de l'aventure.
 
En 1979, Émile Lempereur écrit au sujet de René Rapin  dans le chapitre "Le Théâtre dialectal en Wallonie au XXe siècle" de "La Wallonie, la Terre et les Hommes (5) : "Il est certain que l'action du metteur en scène René Rapin, disciple de feu Henri Chanal et Frank Lucas, sera très bénéfique pour le théâtre wallon régional à condition que les auteurs "en pointe" acceptent de tempérer leurs exigences."
 
Début des années 80, René Rapin met en scène, parmi d' autres, la troupe de théâtre dialectal de Gilly "Les Disciples de Chénier", .
 
A l'occasion du 150e anniversaire de l'Indépendance  de la Belgique, René Rapin réalise la mise en scène de la pièce "Les Plédeus", comédie en trois actes en vers adaptée de Jean Racine et traduite en wallon par George Fay. La pièce interprétée par "Les Disciples de Chénier" sera diffusée à la RTBF.
 
Par la suite, René Rapin participe en 1981 à la "Rétrospective George Fay" en mettant en scène de plusieurs pièces  de cet auteur patoisant gilicien  intitulées :
 
"Mondial Circus" : comédie en trois actes
interprétée par "Les Disciples de Chénier"
 
"El Dure voye" : chœur parlé
 interprété par  "Les Disciples de Chénier"
 
"L'Ania" : comédie dramatique en trois actes
interprétée par la Compagnie dramatique wallonne "Art et Progrès".
 
Ces pièces furent jouées à "La Ruche" de Marcinelle et captées par l'équipe carolo de la RTBF et diffusées à la télévision. 
 
Le 6 décembre 1981, l'Ensemble vocal et instrumental "Laetare" de La Louvière fête ses dix ans d'existence. A cette occasion,  l'Ensemble interprète l'opéra "Carmen" du compositeur Georges Bizet et mit en scène par René Rapin. Le Théâtre communal de La Louvière fait salle comble. Les chœurs en costumes donnent la réplique aux dix solistes de l'Opéra de Wallonie ainsi qu'à six autres artistes lyriques. Une chorégraphie illustre le concert. Ce fut un plein succès salué par la Presse.
 

En 1982[sic], le Président du Cercle royal "La Rampe" Albert Spitaels fait une demande d'assistance à la mise en scène au Centre culturel du Hainaut en portant son choix sur René Rapin dont il connait la valeur. C'est ainsi que ce dernier rejoint temporairement la troupe chapelloise. Une situation temporaire qui deviendra vite définitive.










Lors de la saison théâtrale de 1982-1983, René Rapin dirige la troupe chapelloise dans trois mises en scène.
A savoir : 

"Des fleûrs èyèt des ârbes"

Trois actes de François Masset

 

"Les coucous"

Trois actes de Grosso et Modo

Adaptation d'André Hancre

 

En 1985, René Rapin réalise la mise en

scène  "El Bosqueyon", pièce avec laquelle,

il participe avec "La Rampe" au Gala fédéral.

 

A noter que René Rapin participe également

à  ce gala avec le "Collectif dialectal du

Centre" avec  la pièce  "Preumî djou d'fosse"

d'fosse", fruit d'une collaboration à plusieurs

mains. Mais, le scénario de la pièce est de

René Rapin.

 

"L'Atelier théâtral Caritas" de Bouffioulx

présenta également une pièce au Gala

fédéral : "Li Feyeu d'mirakes"


En 1986 et 1987, René Rapin met

successivement en scène pour le Cercle

dramatique "La Rampe" :

 

"El Galand d'em feume"

Adaptation de "Quand épousez-vous ma

femme?"

 

"Pique nic à l'ville" : 

3 actes de Georges Tervagne

 

Au cours des années 80, René Rapin travaille

également avec  la "Compagnie wallonne du

Centre". Nous avons trouvé deux des pièces

jouées et diffusées à la RTBF par cette compagnie

sous l'égide de notre metteur en scène :

 

Ene Nitéye

Trois actes d’Émile-André Robert


Des femes

Trois actes de René Robert Thomas

Adaptation René Rapin

Mise en scène André Gevrey[sic]

Cette pièce fut captée et diffusée par la RTBF en

1987


A partir de la saison 1988-1989, René Rapin

devient le principal metteur en scène de "La

Rampe" :


Saison 1988 - 1989


"Bon sang n'pû nîn minti"

Trois actes de L. Fresson et P. Hansen

Adaptation d’Émile Lempereur

Mise en scène de René Rapin


"Mam'zèle poukè"

Trois actes de A. Maber et J. Nicaise

Adaptation d'Albert Spitaels

Mise en scène de René Rapin


"196 rue des Martyrs"

d'après "Nût d'angouche" 

Deux actes d'Armand J. Deltenre

Mise en scène de René Rapin

 

En cours de saison, la pièce 

"A c'temps là, twas Rwas"

Trois actes de Jean Targé

Adaptation d'Emile Lempereur

Mise en scène par René Rapin sera captée

pour être diffusée à la télévision en 1988


Saison 1990 - 1991

 

"In fèl Grand-père"

Trois actes de Francis Joffo

Adaptation d'André Hancre

Mise en scène de René Rapin


"Ene pètite goutte à l'meû-meûre"

Trois actes de J. et P. Epstein

Adaptation de "Arsenic et vieilles

dentelles" de Michel Meurée

Mise en scène de René Rapin


Saison 1992 - 1993



René Rapin en 1993 - ©Véronique Vercheval

"In pépé, ça va ... quat'.... bondjoû les dègats ..."

Trois actes de Jean-Michel Timmerman

Mise en scène de René Rapin


"Austant mi qu'in aute"

Trois actes de Léon Freson et Pierre Hansen

Adaptation d’Émile Lempereur

Mise en scène de René Rapin


"In nowé nîn comeles autes"

Trois actes de Edmond Burton

Mise en scène de René Rapin


Saison 1994 - 1995

 

L'équipe de "La Rampe" collabore avec les écoles

communales de la rue de la Prairie et du

Centre  à l'organisation de "Théâtre Jeunesse" à

Chapelle-lez-Herlaimont.

 

A cette occasion, les élèves interpréteront :

 

"Au secours" : un acte imaginé et interprété par les

 premières et deuxièmes années sous la direction de

 Mesdames Isabelle Remy et Pascale Sturbois

 

"Récitations wallonnes"

par les cinquièmes et sixièmes années de l’École du 

Centre

 

"Twas djous"  

Un acte de Michel Meurée

Mise en scène de René Rapin

 

Quant à la troupe proprement dite, son répertoire fut cette saison-là :

"D'î sûs .... d'î d'meûre"

Trois actes de Raymond Vincy et Jean Valmy

Adaptation de Karel Prevot

Traduit par Albert Spitaels

Mise en scène de René Rapin


 "Quand l'Diâle s'in mèle"

Trois actes de Robert Lamoureux et André Gillois

Adaptation de Laure Chermane

Mise en scène de René Rapin


"Les R'vènants d'Sainte Catherine"

Un acte écrit et mis en scène par René Rapin

pièce jouée lors  d'une journée "Théâtre Jeunesse"


"El Dérène heure"

Un acte d'Armand Deltenre

Mise en scène de René Rapin

Avec dans le rôle d'Armand, René Rapin him-self


Du 16 septembre au 02 ctobre1994, la pièce "La nuit de Courcelles" écrite par Armand J. Deltenre  et Jean Louvet est jouée à salle des fêtes de l'Hôtel de Ville de Trazegnies (5).
 
Pour ce faire, il fut fait appel à plusieurs troupes de théâtre et à des comédiens régionaux. René Rapin,  Mireille Brasseur et Jacques Prohon du Cercle "La Rampe" feront partie de la distribution.

A noter qu'en 1994, René Rapin collabore avec le

"Cercle Excelsior" de Haine-Saint-Pierre pour la mise

en scène de deux pièces :

 

"Elisa in Imadjes" de Jacqueline Boitte et de 

"In chatau in ivier", pièce écrite par lui-même.

Les musiques accompagnant ces réalisations étaient

du saxophoniste-clarinettiste Michel Mainil qui fut

professeur à l'Académie de Musique de Courcelles.


Saisons 1996 - 1997


"Mambournès pa leû feûmes"

Trois actes d'Albert Volral

Mise en scène de René Rapin


"Què c'qu'i d'in pinse Monsègneûr"

Trois actes de Christian Dereyck

Mise en scène de René RAPIN


Saison 1998 - 1999

 

"El jaune li va si bîn"

Trois actes de Pol Petit

Adaptation de Patricia Poleyn

Mise en scène de René Rapin

 

Saison 1999 - 2000


"El trézôr Léyonârd"

Trois actes de Jacques Wilfrid et Jean Giraud

Adaptation de Patricia Poleyn

Mise en scène de René Rapin


Participation avec la "Compagnie des amis

des 3 coups" qui présente "L'anna-belle"

Trois actes de François Masset

Mise en scène à deux mains de Patricia Poleyn et 

René Rapin

Musique d'Yves Delplancq

Scripte : Gisèle Dever

 

Participation avec les "Comédiens du plein air" à la

pièce "Amour et Croyances"

d'après "L'Arlésienne" d'Alphonse Daudet

Mise en scène de René Rapin


Saison 2000 - 2001

 

"Les terrorisses"

Trois actes de Marius Staquet

Adaptation de Patricia Poleyn

Mise en scène de René Rapin


"Nous ôtes les omes"

Un acte de M. Martin

Mise en scène de René Rapin

Avec dans le rôle de Mamy, son épouse Monique

Cambier

René Rapin et son épouse Monique Cambier ©Archives M. Gobert - C.Wargnies

Saison 2002 - 2003

 

"Dè d'ci, on vwas la mer"

Trois actes de Christian Deryckef

Adaptation d'Albert Spitaels

Mise en scène de René Rapin

Dans le rôle de Claire, la trazegnienne Claudine

Wargnies et dans le rôle d'Hortense, Monique Cambier

Aux son et lumière, Michel Gobert, époux de Claudine

Wargnies. 

 

"Tomate èt cornichon"

Un acte de Marcelle Martin

Adaptation d’Émile Lempereur

Mise en scène de René Rapin.

Avec à la technique Michel Gobert de Trazegnies


Quant aux deux saisons théâtrales  précédent

sa mort, nous n'en avons pas trouvé traces de la

participation de René Rapin à part la photo ci-dessous.

René Rapin au travail en 2004 avec Claudine, scripte de "La Rampe" à l'époque - ©Archives M. Gobert - C. Wargnies

 

Sa santé ayant décliné, René Rapin

est décédé à Gosselies, le 5 novembre 2007.


A noter que cet article n'est malheureusement pas exhaustif. Mais, les sources manquent... La carrière de René Rapin est bien plus riche que ce qui a été écrit ci-dessus.
 
A savoir : René Rapin a été animateur théâtral à partir de 1978[sic] pour la "Direction des Affaires culturelles de la Province du Hainaut. Il a joué au pied levé divers rôles pour dépanner diverses compagnies théâtrales comme "Les Amis du Théâtre" de Forchies-la-Marche, "Wallon toudis" de Courcelles, "Le Théâtre d'hier et d'aujourd'hui" de Montigny-le-Tilleul,... Que ce soit en wallon ou en français...

René Rapin a également collaboré comme metteur en scène avec "Le Réveil" de Forchies-la-Marche, "Art et Amitié" de Marcinelle, "La compagnie wallonne du Centre" et , "Art et Progrès" de La Louvière,...
 
Notes
 
(1) R.T.T. : aujourd'hui Belgacom
(2) Cercle dramatique "La Fraternité" : Cercle théâtral formé en 1902 par les camarades Oscar Baudy, Firmin Delbende, Alexandre Denimal, Arthur Dumonceau et Adolphe Maison. 
A l'époque de sa création, il s'appelait "Les Prolétaires" et son répertoire était composé de pièces en français.
Après la Première guerre mondiale, le cercle prit le nom de "La Fraternité" et joua principalement des pièces en wallon.
(3) Le Lys rouge : troupe théâtrale fondée à Souvret en mars 1902. Parmi les membres fondateurs, nous retrouvons : Alfred Lombard. Jusqu'en 1953, la troupe joue essentiellement des pièces en français.
(4) Gérard Demil : né en octobre1953. Enseignant retraité et ancien demi-milieu de l'équipe de balle pelote "Souvret Avenir"
(4) L'intégralité de la conférence intitulée   "La crise du théâtre dialectal wallon : causes et remèdes"  sera publiée dans les numéros du 4ème trimestre de la revue dialectale "El Bourdon d'Châlèrwè èt co d'ayeûrs".
(5) La Nuit de Courcelles : la pièce écrite par Armand J. Deltenre et Jean Louvet est une création du "Théâtre de La Posterie" de Courcelles et du "Studio-théâtre" de La Louvière. La mise en scène est l’œuvre de Jacques Herbet, Michel Meurée et Jacques Louvet.
Cette pièce relate le massacre d'une vingtaine d'otages perpétré par les rexistes carolos le 18/08/1944 en représailles de l'assassinat commis la veille du bourgmestre rexiste du Grand Charleroi Oscar Englebin, de son épouse et de son fils par des résistants venus de la Région du Centre.
 
Bio-bibliographie
 
Sources biographiques
 
Archives  de Madame Claire Wargnies et son époux Michel Gobert de Trazegnies, anciens membres de la troupe théâtrale "La Rampe" (Chapelle-lez-Herlaimont)
 
Entretien avec Monsieur Gérard Demil - Novembre 2023
 
Entretien téléphonique avec Madame Claire Wargnies et son époux Michel Gobert   janvier 2024
 
https://evilaetare.blogspot.com
https://osti.el-mojo.be
 
Barry, Félicien
Livre d'or du théâtre wallon hennuyer édité à l'occasion du cinquantième anniversaire de la Fédération Royale Littéraire et Dramatique Wallonne du Hainaut, 1910-1960
. - Charleroi : 1960
. - pp. 54, 56 
Lempereur, Émile
 
Le Théâtre dialectal en Wallonie au XXe siècle
in "La Wallonie, la Terre et les Hommes" / ss la dir. d'Hervé Hasquin. 
. - Tome 3
. - pp.
 
Wallons (Les)...

Les wallons en deuil
in "Cocorico" : magazine du bilinguisme wallon,
N° 5, 12/2007-02/2008, p. 12 : ill.

Bibliographie succinte
 
Al peche,
in "El Bourdon..."
.-  n° 331, p.

Co del gate : un acte
 
La crise du théâtre dialectal wallon : causes et remèdes
in "El Bourdon...
. - n° 259, 10/1973, pp.
. - n° 260, 11/1973, pp.
. - n° 261, 12/1973, pp.
 
Des Femes : comédie en trois actes / Robert Thomas ; adaptation René Rapin
 
"In chatau in ivier"
 
"Les R'vènants d'Sainte Catherine" : pièce en 1 acte

Auteur : ©Luc Heuchon
Reproduction partielle autorisée à condition de citer la source sauf documents photos.
Contact : alain.luc.richir.heuchon@gmail.com


lundi 19 février 2024

Louis Palm, de Goutroux à Souvret...

Louis Palm, de Goutroux à Courcelles...

Préambule

Après quelques mois de silence, je reprends la plume pour vous parler d'un auteur de huit pièces de théâtre et d'une opérette en wallon : Louis Palm.

Le cas de Louis Palm est un peu spécial. Originaire de Goutroux, il a habité successivement dans sa commune natale, Monceau-sur-Sambre, Souvret avant de se fixer à Courcelles au n° 20 de la rue Hubert Bayet. Il fut le voisin de la famille de René Meurée, père de Jean-Claude et Michel, figures courcelloises bien connues(1).

Contrairement  aux dires de Félicien Barry dans son ouvrage consacré aux auteurs wallons, Louis Palm semble avoir écrit de 1924 à 1936 et non de 1924 à 1926.

C'est en consultant la presque totalité de son œuvre en ma possession que j'ai pu reconstitué une partie du parcours de Louis Palm. Œuvre photocopiée grâce à la grande amabilité de son fils.

Louis Palm

Louis Palm voit le jour le mardi 29 octobre 1901 à Goutroux dans un milieu modeste. Il eut une sœur cadette prénommée Louise.

Louis Palm - Collection L. Heuchon

Il fait ses études primaires à Goutroux et son école primaire terminée, il entre directement dans la vie active en travaillant dans une clouterie à Fontaine-l'Evêque.

Ensuite, il travaille quelques années dans un charbonnage avant d'effectuer son service militaire. En 1918, il effectue  son service militaire et incorpore le régiment des Lanciers de la Reine [sic]. Louis Palm et son régiment sont envoyés occuper la Rhénanie.

Rendu à la vie civile, il entre comme piocheur à la compagnie du chemin de fer de la Société du Nord Belge qui sera reprise par l’État belge en 1940 . A la veille de la Seconde guerre mondiale, il devient chef piocheur.

Mais, le jeune homme ne se voit pas piocher toute sa vie. C'est pourquoi, il fréquente l’École industrielle de Fontaine-l'Evêque. Ce qui le conduira plus tard a suivre une formation de géomètre.

En 1947, Louis Palm occupe la fonction de géomètre à la S.N.C.B. Mais, il reste confiné à la voie  en qualité de contremaître. Louis Palm prendra sa retraite en 1966.

Concernant sa vie privée, nous savons qu'il fut marié et qu'il eut un fils prénommé Philippe [sic].

Dès 1920, Louis Palm fait partie des comédiens du Cercle dramatique "Les disciples de Jules des Essarts" à Goutroux. 

A l'époque, Louis réside au 122 de la rue Ferrer à Goutroux. 

Son premier opus est un vaudeville en un acte intitulé "Pilouri est pris" qui est est créé à Goutroux le 24 février 1924 par la troupe "Les disciples de Jules des Essarts". 

Viens ensuite la comédie en un acte "El chemineau" créée également à Goutroux le 28 décembre 1924 toujours par la troupe "Les disciples de J. des Essarts". Louis Palm y joue le rôle de Gustaf Blampain âgé de 35 ans. Cette pièce fut rejouée quelques temps après sa mort à Marchienne-Docherie.

Collection Luc Heuchon

Le 10 novembre 1925, nous retrouvons à nouveau à Goutroux la troupe "Les disciples de Jules des Essarts" pour la création de la comédie en un acte "A l'glu".

Mais, le théâtre de Louis Palm "s'exporte". Sa comédie en un acte "El milion" est créée à Courcelles par la troupe courcelloise "Wallon tout pur"[???] le 26 décembre 1925.

Quant à son vaudeville en un acte "Les maronnes da Gèdèyon", il sera créé à Roux le 21 novembre 1926 par le Cercle "Les disciples de Zola" de Jumet-Gohyssart.

Dans les années 30, Louis Palm réside à Monceau-sur-Sambre au n° 92 de la rue A . Desy. Il intègre la troupe moncelloise " Les bons amis du Peuple" en qualité d'acteur et de régisseur.

Troupe avec laquelle, il participe à plusieurs concours d'art dramatique dont la Coupe du Roi Albert à Couillet où, la troupe reçoit le 1er prix.

Contredisant les dires de Félicien Barry, Louis Palm continue à écrire pendant sa période moncelloise. 

Pour preuve, le 21 décembre 1935, Louis Palm écrit le mot FIN au bas du manuscrit de sa pièce en deux actes "El culotte findue" écrite à Monceau-sur-Sambre.

Le 8 mars 1936, sa comédie en un acte "Bilingue" est créée à Monceau-sur-Sambre par  "Les bons amis du Peuple". C'est également le cas pour une autre de ses comédies en un acte "El bistoque".

Dans les deux pièces, Louis tient un rôle. Dans la première, il est Djoseph, le facteur et dans la seconde, il incarne Jules, el gârnicheù (le garnisseur)(1).

C'est également au cours des années 30 qu'il écrit une pièce en un acte qu'il qualifie "à thèse" et intitulée "El' Sacrifice". Mais, rien n'indique qu'elle ait été jouée. Cependant, une chose paraît très intéressante à mes yeux concernant cette pièce. Un nota bene précise : "Des réductions sur les droits d'auteur seront accordées aux cercles interprétant cette œuvre pour les sociétés de libre-pensée".

Dans sa période moncelloise, Louis Palm a également rédigé le livret d'une opérette en un acte "Simèyon" et en a confié la mise en musique au moncellois Raoul Pierquin. Le manuscrit de cette opérette ne comporte pas de remarques pouvant indiquer qu'elle fut jouée.

Mais, Louis Palm  ne joua pas que dans les pièces qu'il avait écrites. Par exemple, il eut un rôle dans la pièce "Pière Cayau" d’Éloi Boncher, écrivain patoisant originaire de Montignies-sur-Sambre. Cette comédie dramatique en un acte fut jouée à Goutroux. Sa sœur cadette Louise lui donnait la réplique.

La date à laquelle, il quitta Monceau pour Souvret  nous est inconnue. Mais, son adresse souvrétoise se situait au n°9 de la rue des Sarts [????].

Il semble qu'à partir de cette époque, il ai cessé d'écrire et de jouer.

Par la suite, il vint habiter Courcelles où, il passa le reste de ses jours jusque son décès à l'Hôpital de Jumet le 23 août 1974.
 
Quoique nous ayons habité la même rue à Courcelles, je n'ai pas souvenance de l'avoir connu. 

Notes :

(1) Famille Meurée : 

Le père René était un homme charmant né à Courcelles, le 17/06/1909. Il termina sa carrière à l'"Institut géographique national" avec le grade d'agent cartographique principal de 1ère classe. Il a notamment publié l'anthologie  "Nos scrîjeus" reprenant une compilation des textes d'auteurs courcellois.

Les fils : Jean-Claude et Michel furent tous deux enseignants. Tous deux firent de  la politique. Jean-Claude termina sa carrière professionnelle en qualité d'Inspecteur de l'Enseignement. Quant à Michel, il est surtout connu pour son rôle important dans la défense de la langue wallonne tant au niveau de l'écriture qu'au niveau du théâtre dialectal : auteur, metteur en scène et comédien.

(2) Un petit clin d’œil à l'intention de mon ami Alain Richir, mon "Oncle Paul" du Rock.

Sources biographiques

Entretiens avec son fils

Barry, Félicien

270 écrivains dialectaux du Pays Noir : livre d'or édité à l'occasion du 50e anniversaire de l'Association Littéraire Wallonne de Charleroi (Société royale)) 1908-1958 et ....

. - Charleroi : Éditions du Bourdon, 1958

. -112 p. : ill.

. - p.82 : photo n&b

Heuchon, Luc

Essai de bio-bibliographie des auteurs de l’Entité de Courcelles : 1ère partie / Luc Heuchon

. – Marcinelle : IPSMa, année scolaire 198-1987

. – 2 vol. : ill.

.- Mémoire réalisé pour l’obtention du titre de bibliothécaire gradué

. - Louis Palm : pp. 404-405 : photo, p. 494

.-  René Meurée : pp..387-389, 1 photo n&b hors-texte

Vandereuse, Jules

Le théâtre wallon du Hainaut [monographie]

. - La Louvière : Éditions Labor, 1930

.- 104 p.

.- p. 62

Bibliographie

A l' glu [théâtre] : comédie en 1 acte

. - Créée à Goutroux le 10/11/1925 par "Les disciples de jules des Essarts

Bilingue [théâtre]

. - Monceau-sur-Sambre : chez l'auteur, 1936

. - 29 p. manuscrites

. - Créée à Monceau-sur-Sambre le 08/03/1936 par "Les bons amis du Peuple"

El' bustoque [théâtre] : pièce en un 1 acte

. - Monceau-surSambre : chez l'auteur, 1936

. - 20 p. manuscrites 

. - Créée à Monceau-sur-Sambre le 08/03/1936 par "Les bons amis du Peuple"

El' chemineau [théâtre] : pièce en 1 acte

. - Marcinelle : La Concorde, 1924

. - 20 p.

.- Créée à Goutroux le 28 décembre 1924 par "Les disciples de Jules des Essarts"

El' culotte findue [théâtre] : comédie en 1 acte

. - Monceau-sur-Sambre : chez l'auteur, 1935

. - 30 p. manuscrites

El' milion [théâtre] : comédie en 2 actes

.- [S.l.] : chez l'auteur, s.d.

 .- Créée à Courcelles le 26/12/1925 par le cercle "Wallon tout pur"

El' sacrifice [théâtre] : pièce à thèse en 1 acte

. - Monceau-sur-Sambre : chez l'auteur, s.d.

. - 26 p. manuscrites

Maronnes da Gèdèyon [théâtre] : vaudeville en 1 acte

. - Marcinelle : La Concorde, s.d.

. - 20 p.

. - Créé à Roux le 21/11/1926 par le Cercle "Les disciples de Zola"

Pilouri est pris [théâtre] : vaudeville en 1 acte

. - [S.l.] : chez l'auteur, s.d.

. -  Créé à Goutroux le 24 février 1924 par "Les disciples de Jules des Essarts"

Simèyon [théâtre]: opérette en 1 acte / livret L. Palm ; musique R[aoul] Pierquin

. - [Monceau-sur-Sambre] : chez l'auteur, s.d.

. - 20 p. manuscrites

Texte : Luc Heuchon©

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